Présentation des membres du MEI 64

Présentation de Jacques MAUHOURAT, délégué départemental du MEI


Ma réflexion écologique est née de la prise de conscience des menaces qui pèsent sur l’humanité et la planète. L’épuisement des ressources, la pollution de notre cadre de vie, l’altération de notre santé, la pauvreté croissante et l’isolement social sont tous autant de maux dont souffre notre société.

La réponse est nécessaire politique, au sens noble du mot : l’art de gérer la cité.

Si l’écologie scientifique nous éclaire sur le bon usage de notre habitat, elle ne nous indique pas nécessairement les voies à suivre pour réconcilier l’Humanité avec elle-même et avec la planète.

L’écologisme se propose de faire découvrir une alternative au modèle économique dominant pour lequel l’expansion est vitale mais à l’origine d’une double catastrophe : écologique et sociale.

L’indépendance politique est le moyen le plus efficace pour faire avancer les idées écologistes et donne l’ouverture d’esprit qui facilite le dialogue avec tous sans à priori et en toute liberté.

Présentation de David GUIRAO, délégué départemental suppléant du MEI


 

Depuis longtemps, je m'intéresse à la vie politique de notre pays, ainsi mon engagement politique est le fruit d'une maturation qui a duré plusieurs années.
Observation des grues à Arjuzanx Samedi 19 Février 2011
Ma passion pour les autres m'a conduit à opter pour des études juridiques , à réfléchir sur différents points de la politique de notre nation, à promouvoir mes idées aux côtés d'écologistes indépendants. C'est également ma passion qui m'a incité à m'exprimer les premières fois devant des centaines de personnes. De même, je veux être digne des hommes et des femmes de bien que j'ai rencontré, qui m'ont soutenu.
Par ailleurs, il faut savoir qu'énormément de personnes considèrent la politique comme étant une "bataille". De mon côté, j'estime qu'il s'agit de porter des projets, de se dégager idéologiquement des autres candidats, et ce, en proposant mieux. Toute personne occupant un emploi public se doit d'avoir du respect, de l'honnêteté, et de la transparence, pour ses électeurs, mais aussi, et avant tout pour tous ceux qui pensent différemment.
Pendant des années, je me suis attelé à me battre contre toute forme de préjugés menant à l'exclusion, ou à la discrimination (négative). Pour moi, il s'agit aussi de combattre l'individualisme à l'extrême qui peut mener à l'indifférence, mais aussi au manque de solidarité, et de fraternité.
J'estime qu'il faut dépasser les concepts désuets d'appartenance à des nations, à des Etats, et qu'il faut mettre en avant l'appartenance à notre groupe commun qu'est l'humanité, mais en n'ometant pas toute la biodiversité qui a sa place tout autant que nous dans le monde, qui est une source de richesse.
La vie est une succession d'expériences, qui structurent un homme. Parfois, face aux malheurs des autres, naît une envie incommensurable de lutter, de changer la société. C'est ainsi que j'estime tous ceux qui s'engagent en politique, à partir du moment qu'ils sont de bonne volonté.
J'estime que l'accomplissement de toute vie dois prendre en compte  son côté spirituel.  Le côté matériel n'étant que secondaire...

Présentation de Stéphane CÔMES, porte-parole départemental du MEI



Au delà des clichés sur les petits oiseaux, les petites fleurs et un retour à l’âge de pierre, être écologiste c'est avoir compris que le mythe de la croissance comme source d’éternel progrès pour nos sociétés devient caduque. C’est avoir réalisé que nos ressources, emplois, libertés et valeurs sont liée à la nature et que ni l’assistanat ni l’ultra libéralisme n’ont d’avenir. C’est œuvrer pour une relocalisation de nos emplois, en particuliers ceux du tertiaire qui partent dans des pays qui sont trop souvent sous la coupe de dictatures.

L’écologie est la capacité à voir loin, bien plus loin que le profit à court terme pour donner un avenir durable aux hommes, à leurs emplois, leur santé et leurs libertés. 
Être écologiste c'est avoir les pieds sur terre.

Présentation de Michel CHALVET, membre du MEI


Avant tout je pense que l’on ne devrait pas avoir à devenir écologiste, dès l’instant où l’on est (et donc où l’on né) nous sommes forcément écologiste ! Quoi de plus naturel ?

Passionné de nature depuis l’enfance, je possède un BAFA d’animateur nature, je suis  membre de la SEPANSO Pyrénées Atlantiques (société d’études, de protection et d’aménagement de la nature dans le sud-ouest) et membre actif du GEOB (groupe d’étude ornithologique béarnais) depuis 1998 pour lequel j’ai assumé la présidence de 2002 à 2009. J’ai également, par le passé, apporté mon soutien à diverses associations de protection de la nature comme le WWF et la fondation Cousteau.

Ma vision de l’humanité d’aujourd’hui

Notre société du toujours plus est tellement obsédée par sa propre santé économique qu’elle en a perdu la capacité de rester saine. Rien ne saurait être plus salutaire désormais que de vivre sobrement en se soustrayant à l’accumulation de biens matériels et en se renaturant.

Il est donc vital et urgent de revoir en profondeur nos modes de vies afin de ne plus détruire.

Pour cela l’homme doit avant tout comprendre que la nature sauvage et lui sont indissociable, qu’après s’en être éloigné il faut tendre à nouveau vers elle. Nos sociétés peuvent très bien évoluer, progresser, s’épanouir tout en respectant les autres formes de vie.

Nos ancêtres vénéraient l’ours ; en 2010 le voici au bord de l’extinction dans les Pyrénées (et finalement en France), qu’avons nous fait de cette culture qui nous unissaient à la nature ? Nous devons donc renaturer notre société et nos esprits, cela est possible et même indispensable. L’écologie ne doit pas être seulement une science mais aussi une philosophie et surtout une évidence.