lundi 21 mars 2011

Résultats des élections cantonales sur les cantons où se sont présentés des membres ou des sympathisants du MEI

Canton de Lasseube

Jean-Marc Grussaute (Forces64): 38,43% (ballottage)
Jacques Mauhourat (EELV): 8,05%
René Bourdet-Pees (DVG): 30,01% (ballottage)
Arnaud Jacotin (PS): 23,51% (ballottage)

Canton de Pau-Centre

Josy Poueyto (Forces64): 27,79% (ballottage)
Thibault Chenevière (PRV): 11,80%
Danielle Raucoules (FRG): 5,59%
Danièle Iriart (EELV): 9,01%
Frédéric Pic (FASE): 2,71%
Stéphanie Maza (PS): 29,15% (ballottage)
Jacques Henriot (FN): 13,95%

Canton de Jurançon

Bernard Soudar (PS): 39,92% (ballottage)
Dominique Mialocq (EELV): 8,66%
Isabelle Larrouy (FRG): 5,93%
Michel Bernos (Forces64): 36,19% (ballottage)
Hervé Turpin (PRV): 9,30%

Canton de Pau-Centre - La parole aux "challengers"‬

Danièle IRIART - Les Verts

1 - Que retenez-vous du travail réalisé par le conseiller général sortant du canton face auquel vous vous présentez ?
L’Agenda 21 - Le Développement Durable - l’Economie Verte - l’Eco tourisme - l’éco-conditionnalité des aides aux communes, aux entreprises, aux agriculteurs bio ....
Si les conseillers sortants usent et abusent en période électorale d’un vocabulaire porteur, leurs actes et leurs programmes ont toujours été à l’encontre des préconisations de l’agenda 21.
Les usines à neiges - réalisées au détriment de l’environnement seront obsolètes dans moins d’une décennie, gouffre financier de surcroît-. Elles ont été votées à l’unanimité. L’extension de la station de ski de Piau Engaly est déjà programmée par les notables - élus, irresponsables qui utilisent l’argent public à des aberrations écologiques.
Des couloirs à camions seront encore votés et financés au détriment de l’aménagement des axes utilisés quotidiennement par la majorité des usagers.
Des Subventions à l’agriculture productiviste irrespectueuse de l’environnement et de l’humain ont été attribuées .....

2 - Si vous êtes élue, quelles seront vos 2 premières priorités pour le canton ?
C’est la politique globale du Conseil général qui doit être regardée au travers du prisme de l’Agenda 21 et non les réalisations et subventions propres à un canton génératrices d’opacité et de clientélisme.

3 - A quelles commissions du Conseil Général souhaitez-vous participer et pourquoi ?
Quel bel d’optimisme, Bernard !
Habitat et logement
Environnement
Culture

4 - Si vous êtes élu, engagerez-vous 100% de votre emploi du temps à votre nouvelle mission ou garderez-vous votre emploi actuel qu’il soit électif ou salarié du public ou du privé ?
Cumuler les mandats j’en rêve !!!
Plus sérieusement , je ferai très vite participer mon jeune remplaçant David Guirao, à l’étude des dossiers, au travail de terrain, pour le familiariser au monde politique, et lui permettre de prendre la relève pour défendre nos idées notre programme... dans l’arène politique.

5 - Que pensez-vous du projet qui ferait de vous “un conseiller territorial” siégeant à la fois à Pau et à Bordeaux lors des élections de 2014 ?
Nous n’en sommes pas encore là... Il y aura bien d’ici là d’autres élections et d’autres élus

6 - Tribune Libre : Quelles précisions souhaitez-vous apporter ?
Les Conseillers Généraux issus des dernières élections et qui pourtant en redemandent, n’ont toujours pas une vision de transformation écologique, sociale et économique de notre société.
Ils sont gravement autistes.
Pour notre santé et celle de la terre Nous avons des mesures volontaristes à prendre D’amélioration de la qualité de l’air, de l’eau, de l’alimentation dans les collèges, les crèches, les maisons de retraite
Réserver des terres agricoles en périphérie de la couronne paloise.
Lutter contre l’urbanisation sauvage, et dire non aux agro carburants expérimentables dans notre département, mesures inflationnistes et dévoreuses de terres agricoles qui empêchent l’installation de jeunes agriculteurs....
Développer un service public de l’autonomie avec des formations aux métiers de l’aide à la personne, des structures adaptées pour les handicapés.
Une économie verte à développer porteuse d’emplois, respectueuse de l’humain.
Les mauvais choix politiques d’hier, font les catastrophes d’aujourd’hui.
Si les citoyens n’osent pas systématiquement le vote écologique à chaque élection, il est à craindre que les mauvais choix d’aujourd’hui feront les catastrophes de demain.

Nos enfants nous jugeront.

Source: http://www.alternatives-paloises.com/article.php3?id_article=4772

Europe Ecologie-Les Verts en campagne

Le mouvement, soutenu hier par la députée européenne Catherine Grèze, déroule son programme.


Tout à gauche, David GUIRAO, membre du MEI et remplaçant d'Europe-Ecologie Les Verts sur le canton de Pau-centre, à côté, Jacques MAUHOURAT, candidat d'Europe-Ecologie Les Verts et membre du MEI

Hier, le mouvement Europe Ecologie-Les Verts (EELV) recevait la députée européenne Catherine Grèze, qui effectuait une tournée dans la circonscription du Sud-Ouest (18 départements). Catherine Grèze a fait une halte à Poey-de-Lescar, ville départ du projet très controversé de la voie rapide Pau-Oloron, « un concentré de ce qu'il ne faut pas faire » d'après l'élue de l'Europe. Elle est ensuite allée à Pau visiter les parcelles maraîchères solidaires du Civam (1), « un modèle en matière de circuits courts ». Les transports et les circuits courts font partie des cinq points essentiels du programme d'EELV.
1 Transports : non et non à la Pau-Oloron

Plus que jamais et même si le Front de gauche et le NPS-Fase portent les mêmes revendications, le parti Europe Ecologie-Les Verts réaffirme son opposition au projet routier qui relierait la sortie de l'autoroute A 65 à Lescar jusqu'à Gurmençon par une voie dédiée à travers les coteaux d'Arbus. « C'est une facture de 400 millions d'euros, dont une grande partie payée par le Département. C'est destructeur, vieillot et inutile. Nous proposons un débat sur un projet global des déplacements en Béarn », expliquent les écologistes, qui souhaitent que le financement serve à la modernisation de la RN 134. Ils dénoncent également « l'omerta » au sein du Parti socialiste et de Forces 64, « qui évitent de parler du sujet ».

2 Relocaliser l'économie

Les écologistes défendent l'idée que les grandes firmes « n'ont pas besoin » du financement du Conseil général. « Elles ont accès à d'autres modes de financement. » Ils sont en revanche favorables à « un soutien plus fort aux filières locales et non délocalisables, en particulier les filières agricoles, énergétiques et tous les emplois qui ne peuvent pas être déménagés au gré des décisions d'actionnaires lointains », et restent contre les nanotechnologies. Ils proposent également de créer un service de l'économie sociale et solidaire.
3 Agriculture bio et de proximité

Le succès des Amap (2) le prouve, « les consommateurs veulent de plus en plus consommer des produits cultivés près de chez eux. À quoi ça sert de manger des haricots verts pendant l'hiver produits à l'autre bout de planète ? » s'interrogent les écolos. Ils veulent donc soutenir l'agriculture des circuits courts, l'agriculture biologique et étendre le bio dans les cantines.
4 Les stations de ski les interrogent

Sujet délicat dans le département, le financement des stations de ski. EELV, notamment par le biais de Bernard Laclau-Lacrouts, ose dénoncer la « fuite en avant » en matière de financement des stations de ski. « 100 millions d'euros en cinq ans, c'est de la folie. Gourette consomme deux fois plus d'électricité qu'Orthez ! Mais la mesure la plus diabolique est de puiser de l'eau dans le lac d'Artouste, prévu pour l'hydroélectricité, pour faire fonctionner les canons à neige ! »
5 Réintroduction d'ours : prudence

La protection des espèces menacées est l'un des chevaux de bataille du parti écologiste. Concernant la réintroduction de l'ours, EELV ne veut pas entrer dans le débat entre pro-ours et anti-ours, qu'il juge « stérile ». « L'ours n'est pas responsable des difficultés de l'agriculture de montagne et du pastoralisme. Ce n'est pas l'ours ou l'homme, mais l'ours et l'homme. On peut le faire chez nous, mais la décision ne doit pas venir de Paris. »

(1) Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural. (2) Association pour le maintien d'une agriculture paysanne.

Source: http://www.sudouest.fr/2011/03/16/europe-ecologie-les-verts-en-campagne-343836-4720.php

mardi 8 mars 2011

Europe Ecologie-les Verts : «vivre ensemble, autrement»


2ème à gauche, Dominique MIALOCQ, sympathisant du MEI et candidat sur le canton de Jurançon, et au centre David GUIRAO, membre du MEI, remplaçant d'Europe-Ecologie Les Verts sur le canton de Pau-centre

Europe Écologie - Les Verts (EELV) et le Parti occitan ont lancé hier soir leur campagne pour les élections cantonales à la Maison pour tous de Jurançon, avec un mot d'ordre : « l'avenir en occitan, solidaire et écologique de notre territoire ». Une réunion en petit comité, certes, mais qui a permis de rappeler l'originalité de cette alliance et les grandes lignes du programme. Le combat d'EELV est résumé dans un petit livre rose : le « Manifeste pour une société écologique » (aux éditions Les Petits matins).

Parmi les enjeux soulignés par Guilhem Latrubesse, conseiller général en Midi-Pyrénées et secrétaire fédéral du Parti occitan - qui était à Pau il y a deux ans aux côtés de José Bové pour les régionales : « le vivre et le travailler au pays, les institutions ou encore la question de l'identité, une force pour le 'vivre ensemble' mais aussi pour le développement économique ». Autre enjeu : la présence de la langue occitane dans la vie publique, avec une parfaite illustration hier, puisqu'elle s'est naturellement glissée dans les discussions. Ici, même les invitations aux réunions publiques sont bilingues.

Source: http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/03/08/europe-ecologie-les-verts-vivre-ensemble-autrement,183643.php

mercredi 2 mars 2011

Recto de la profession de foi de Dominique MIALOCQ




http://up.sur-la-toile.com/iJGn
Recto de la profession de foi de Dominique MIALOCQ, candidat à Jurançon sous la bannière d'Europe-Ecologie Les Verts, et sympathisant du MEI

Canton de Jurançon : Soudar et Bernos entrent en campagne sans ménagement



Entre le sortant socialiste Bernard Soudar et son challenger soutenu par Forces 64, Michel Bernos, la bataille promettait d'être animée. Elle l'est.

"Il n'y a pas beaucoup de suspense. Bernard Soudar va être réélu très facilement. » L'analyse est de David Habib, le député-maire de Mourenx. Pour lui, la candidature du maire de Jurançon, Michel Bernos, soutenu par Forces 64, relève de la menace fantôme.

Même sérénité affichée par le conseiller général sortant : « Michel Bernos est passé aux municipales parce qu'il y avait une triangulaire. Moi, j'ai un très bon bilan, je suis un homme posé et à l'écoute des gens. Je ne m'affole pas. » On agite le drapeau de la confiance donc dans le camp socialiste.

Michel Bernos : « C'est que j'inquiète »

Mais cette dernière tranche tout de même avec le ton très incisif sur lequel est partie la campagne. Bernard Soudar le 24 janvier sur la paternité de la maison de retraite dont les travaux viennent de démarrer : « C'est bien la maison de retraite du canton, et non celle de la ville de Jurançon ». Michel Bernos le 25 janvier sur les 21 millions décrochés pour le canton au conseil général : « Ils n'ont bénéficié à aucune structure de Jurançon ». Le maire de Jurançon encore le 22 février après une sortie de son rival sur la précarité sociale, rue du XIV Juillet à Pau : « Il est totalement absent du quartier depuis 6 ans ». La bataille du canton de Jurançon a été lancée par la guerre des petites phrases. Les deux candidats, anciens rugbymen tous les deux, n'hésitent pas à renvoyer l'adversaire dans ses 22 mètres.

Pour Michel Bernos, voilà qui prouve bien que la sérénité n'est que de façade dans le camp sortant : « Pour m'attaquer comme on m'attaque, c'est que j'inquiète, analyse le maire de Jurançon. Quand je vois le succès de mes réunions publiques, moi-même je suis surpris. Les gens ont beaucoup de reconnaissance pour le travail que je fais à Jurançon. »

Autre point dont doit tenir compte le conseiller général sortant : la division à gauche sur le fameux dossier de la liaison Pau-Oloron. Bernard Soudar veut avancer : « Je suis pour la Pau-Oloron à condition de ne pas couper le village d'Arbus en deux. » En revanche, Isabelle Larrouy, pour le Front de gauche, ne veut pas de route : « Des centaines de personnes verront leur vie saccagée », répète-t-elle à l'envi.

Turpin se voit « au second tour »

Même opposition du côté de Dominique Mialocq, le candidat des écologistes. Lui, plaide « pour une amélioration de la RN134 ». Tout comme Isabelle Larrouy, il est aussi contre le captage de CO2, et entend bien jouer un rôle d'arbitre dans ce scrutin quitte à faire basculer le canton : « Je n'ai aucun état d'âme par rapport au PS, prévient-il. Quitte à mettre en difficulté M. Soudar. »

Il y en a un autre qui entend bien créer la surprise, c'est Hervé Turpin, le candidat de l'UMP et du Parti radical. Il fait campagne « loin des petites phrases », sur le thème du développement et de l'emploi qui passe selon lui « par les infrastructures et les entreprises ». Info ou intox ? David Habib le voit au second tour devant Bernos. « Je suis d'accord avec lui, réagit l'intéressé. L'UMP reste le premier parti de France. »

Un autre coup de bluff ? Les 20 et 27 mars, ce seront les électeurs qui auront les cartes en main. Et qui éliront le meilleur joueur de la partie musclée qui est en train de se tramer sur ce canton.





===> Le débat: Habib/Bernos : l'autre match ?

La rumeur sur une candidature du député-maire de Mourenx aux cantonales a longtemps couru. « J'y ai pensé », concédait-il même dans nos colonnes en fin d'année dernière. Finalement, David Habib n'a pas franchi le pas. Néanmoins, il est bien présent dans la campagne. Notamment sur le canton de Jurançon (qui est sur sa circonscription) pour soutenir Bernard Soudar. Sa cible privilégiée : Michel Bernos, le maire de Jurançon et challenger, pour Forces 64, du conseiller général sortant. Les piques ont été nombreuses déjà en ce début de campagne : « Chaque année, je réunis les maires de la circonscription, le seul qui ne vient pas, c'est le maire de Jurançon. » Michel Bernos n'a pas été en reste en s'en prenant à « la béquille mourenxoise » de Bernard Soudar. Une saillie qui a provoqué une réaction indignée et commune de cinq des six maires du canton.

« Il a donné l'impression de vouloir faire le match contre moi, c'est son problème, analyse le maire de Jurançon. Il faut savoir qui est candidat. En tout cas moi, je me bats tout seul. Les gens ont horreur des comportements moutonniers. »

« Je ne l'aime pas, admet pour sa part David Habib à propos de Michel Bernos. Ce type n'est pas à la hauteur de l'enjeu. » Selon lui, le différend remonte aux dernières municipales : « Il commence la campagne en s'opposant au captage de CO2, et une fois élu, il négocie avec Total. » Faut-il voir dans cet affrontement parallèle l'esquisse d'une future bataille aux législatives l'an prochain ? « Je n'irai pas sur cette circonscription », promet Michel Bernos. Quoi qu'il arrive, David Habib assure ne pas craindre le maire jurançonnais : « Je l'ai déjà battu en 2002. Il s'était pris une volée de bois vert. » En tout cas l'antagonisme qui oppose les deux hommes semble aller bien au-delà de ces cantonales.



===> Précédent scrutin

Au premier tour

14 674 inscrits, 10 075 votants, 9 659 exprimés.

Jean-Pierre Léris (UDF - maj. dép.) : 3 741 (38,73 %) ; Bernard Soudar (PS) : 3 568 (36,94 %) ; Jean-Pierre Urrutia (DVG) : 984 (10,10 %) ; Philippe Ricaud (FN) : 716 (7,41 %) ; Philippe Bardanouve (LO) : 333 (3,45 %) ; Anne Castéra (PRG) : 317 (3,28 %).

Deuxième tour

10 612 votants, 10 137 exprimés.

Bernard Soudar (PS) : 5 346 (52,74 %) ; Jean-Pierre Léris (UDF - maj. dép.) : 4 791 (47,26 %).
Jurançon Elections cantonales Michel Bernos David Habib

Source: http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/03/02/soudar-et-bernos-entrent-en-campagne-sans-menagement,182831.php

mercredi 16 février 2011

Europe Écologie aura 13 candidats en Béarn

 Les candidats d'Europe Écologie-Les Verts et quelques remplaçants…
(tout à droite: Dominique MIALOCQ, sympathisant du MEI et candidat sur le canton de Jurançon ; au centre (en beige): Alain ARRAOU, ancien membre du MEI, candidat-suppléant sur le canton de Pau-Ouest ; au fond 2ème à gauche: David GUIRAO, membre du MEI, suppléant sur sur le canton de Pau-centre)



Une chose est sûre, les écolos ne sont pas du genre superstitieux. Au total, ils seront 13 candidats du comité Pau-Béarn d'Europe Ecologie-Les Verts pour les prochaines cantonales (1). Il est vrai qu'en comptant les remplaçants, ce sont 26 noms qui ont été symboliquement déposés hier tous ensemble à la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.

13 candidats sur 16 cantons renouvelables dans cette partie du département, c'est mieux qu'en 2004, où ils n'étaient alors que six à défendre les (là ?) couleur(s) des Verts. C'est bien mieux en tout cas qu'en 2008, où ils n'étaient que trois (pour beaucoup moins de cantons à renouveler côté béarnais, il est vrai). Mais les responsables de EELV y voient surtout la montée en puissance de leur mouvement, depuis la fusion des européennes et avec les thèmes autour de l'écologie qui reviennent tous les jours dans l'actualité. « Il y a quelques années, quand on était 10 autour de la table, c'était bien », reconnaît Yves Freyssinier, d'Europe Écologie. André Cazetien, 88 ans, candidat à Monein, y voit même le signe que « nous sommes le parti de l'avenir ». S'il est élu, au moins son âge pourrait-il changer beaucoup de choses en terme de présidence en cas de 26-26 comme en 2008…

Mais à les entendre, les candidats d'Europe Écologie qui se présentent se soucient moins de présidence que de placer un élu au Parlement de Navarre. « Nous sommes pourtant la troisième force politique de France et ne sommes pas représentés. Pour l'instant, nous n'avons pas d'accord de désistement avec le PS, qui joue encore le rapport de force au premier tour, afin de compter les voix. Mais sans accord, cela veut dire qu'il n'y aura pas de désistements systématiques pour le second. Peu nous importe le basculement à gauche ou à droite. Pour nous, cela n'équivaut qu'à changer le nom du président puisque, depuis des années, ils font tous à peu près la même chose », estime Yves Freyssinier.

Mais pour d'autres, ça veut quand même dire beaucoup…
(1) Yves Freyssinier à Artix, Dominique Mialocq à Jurançon, Jean-François Baby à Lagor, Bernard Laclau-Lacrouts à Lescar, Eugène Reinberger à Nay-Est, Danièle Iriart à Pau-Centre, Eurydice Bled à Pau-Ouest, Nicole Juyoux à Pau-Nord, Emilie Commarieu à Arzacq, Jean-Luc Landi à Lembeye, André Cazetien à Monein et Vincent Colinet à Navarrenx.

Source: http://www.sudouest.fr/2011/02/17/europe-ecologie-aura-13-candidats-en-bearn-320530-736.php

mercredi 9 février 2011

Cantonales : Lasseube se cherche un successeur à Michel Maumus


Après vingt ans passés à la tête du canton, Michel Maumus passe la main. L'occasion pour la gauche de faire tomber le canton dans son escarcelle ?

Si le canton vote en général plutôt à gauche, il a élu avec constance l'ex UDF, aujourd'hui Forces 64, Michel Maumus au poste de conseiller général depuis 1991. Ce médecin de campagne a surpris son monde en annonçant qu'il ne repartait pas pour un nouveau mandat. Le groupe Forces 64 a finalement trouvé une solution. Il s'agit de Jean-Marc Grussaute, vigneron indépendant et président de la Route des vins, élu au conseil municipal de Jurançon. Il aura la lourde de tâche de maintenir le canton à droite.

« Être soutenu par Michel Maumus ne suffira pas à gagner mais il est un exemple à suivre. C'est un homme de projet et l'enjeu est de continuer cette culture de projet » affirme ce socioprofessionnel qui n'est encarté à aucun parti. Le viticulteur bio de Chapelle de Rousse aura besoin de toute son énergie pour affronter des concurrents bien décidés à faire basculer le canton à gauche.

En premier lieu, Arnaud Jacottin, candidat du Parti socialiste. Candidat malheureux lors des dernières élections municipales de Lasseube où il a échoué de quelques voix, il revendique un ancrage local et bénéficie du soutien de l'ensemble de la gauche au contraire des autres cantons où le Front de gauche présente un candidat. « Les gens ont souffert du mélange des genres entre médecin et conseiller général comme on l'a vu sur le dossier de l'Ehpad. On est au pays du rugby, il faut revenir au travail d'équipe avec le retour du dialogue qui faisait défaut » assure le quadragénaire qui a une solide expérience de syndicaliste.

Personnes âgées, l'un des enjeux majeurs 

Indépendant mais promettant qu'il votera avec le groupe de gauche s'il est élu, René Bourdet se représente devant les électeurs après avoir démissionné du poste de maire de Lasseube en 2010. Cette démission faisait suite aux menaces pesant sur la Marpa de Lasseube qui accueille des personnes âgées non dépendantes. Le conseiller général sortant souhaitait récupérer les vingt lits de la Marpa pour finaliser un projet de maison de retraite (Ehpad) de 60 lits sur le canton. Dans ce canton rural où 25 % de la population a plus de 60 ans, l'hébergement des personnes âgées sera l'un des enjeux de la campagne à venir, les trois candidats précités se prononçant pour une diversité des solutions à proposer aux personnes âgées.

Le canton étant aussi bucolique et préservé, l'écologiste Jacques Mauhourat quittera son village d'Assat et la plaine de Nay pour arpenter les coteaux lasseubois. Il représentera Europe-Ecologie qui a décidé d'avoir un candidat dans chaque canton dans une stratégie d'autonomie par rapport au PS. « Ce canton est ouvert même si les gens du cru ont une tête d'avance. Il faut des élus écologistes au conseil général pour accentuer une politique d'écotourisme et de protection des grands espaces naturels » explique le candidat également très sensible aux problèmes de l'agriculture.

Source: http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/02/09/lasseube-se-cherche-un-successeur-a-michel-maumus,179695.php

lundi 7 février 2011

Qui reprendra le flambeau de Michel Maumus ?


Avant l'annonce du retrait de Michel Maumus le 7 janvier dernier, la majorité départementale UMP-Modem ne semblait pas inquiète quant à ses chances de remporter à nouveau le canton de Lasseube en mars 2011. Élu pour la première fois en 1991 avec des voix de gauche, après le décès soudain du socialiste René Camy lors de cantonales partielles, Michel Maumus a toujours été le candidat idéal : médecin de campagne, ancien expert de l'ONU revenu sur la terre de son père, lui-même médecin, enraciné mais ouvert, écolo mais pas trop.

Passé dès l'élection suivante dans le camp de François Bayrou, alors président du Conseil général du département, Michel Maumus a été élu à chaque cantonale au premier tour, y compris en 2004 quand le PS lui a mis la secrétaire du Parti socialiste en face, Danièle Rabatel. De gauche, le canton est devenu centriste aux cantonales mais reste fidèle à lui-même aux élections nationales (voir l'infographie).

Sacré défi pour le suivant. Le fils spirituel de Maumus, Jean-Marc Grussaute - « il me ressemble » se plaît-il à dire - possède ce même côté intellectuel les mains dans la terre. Viticulteur bio, président de la Route des vins du jurançon, il est non encarté comme lui et veut garder son indépendance. Il est sur la même ligne que son prédécesseur : racines et ouverture, maintien des services publics, maintien de la Marpa (1), agriculture raisonnée. Natif de Lacommande avec une grand-mère de Lasseube, Jean-Marc Grussaute s'est entouré d'une Lasseuboise pur jus, Joëlle Fabre, adjointe au maire actuel.

À sa gauche, Arnaud Jacottin que l'on avait découvert à l'occasion des élections municipales de 2009. À cette époque, il ne faisait pas grand mystère qu'il serait le candidat socialiste des cantonales. Fils d'ouvrier CFDT de la région parisienne devenu contrôleur de gestion, néo-lasseubois depuis 2002, il laboure les terres de gauche jusqu'à devenir secrétaire de la section cantonale socialiste de Lasseube. Impliqué dans la vie locale, il a troqué son blazer bleu marine pour une veste plus « roots » et semble avoir pris la mesure du défi. Il est à l'origine de la pétition de soutien de la Marpa qui a rassemblé 500 signatures.

Il a le soutien du Parti communiste et du Parti radical de gauche et s'est entouré d'une remplaçante bien implantée dans le canton, Catherine Josso-Bruel, une ancienne prof de gym devenue principale de collège et conseillère municipal à Estialescq.

Le projet de Pau-Oloron, pour lequel Arnaud Jacottin est contre mais son parti pour, a été à l'origine de l'absence de soutien d'Europe Écologie qui souhaitait une remplaçante issue de leur rang. C'est donc Jacques Mauhourat qui part pour EE.

Membre de la Sepanso Béarn, cet infirmier vit à Jurançon. Il connaît bien le territoire et ses enjeux pour l'environnement.

Enfin, toujours plus ou moins à gauche, l'ancien maire de Lasseube, René Bourdet, fait de la politique depuis 1983. Il avance un thème de campagne différent. Pour lui, le canton a perdu de son âme. Sur cinq communes, trois sont rattachées à la Communauté de communes du piémont oloronais, une vers Lacq et l'autre vers le Miey-de-Béarn.

« Cela ne nous a pas empêchés d'avoir des projets communs dans le cadre du Sivom comme la piscine, le centre de secours et la Marpa. Cela ne nous a pas empêchés d'avoir un projet collectif de développement avec le canton de Jurançon où nous avons fait 8 millions d'euros d'investissement », lui rétorque Michel Maumus, son adversaire de longue date qui défend son bilan.

(1) Maison d'accueil rurale pour personnes âgées.

Source: http://www.sudouest.fr/2011/01/25/qui-reprendra-le-flambeau-de-michel-maumus-299845-635.php

mardi 1 février 2011

Europe Ecologie-Les Verts ambitieux pour le Béarn


De gauche à droite et de haut en bas : Yves Freyssinnier, Jacques Mauhourat, Eugène Reinberger, Dominique Mialocq, Jean-François Baby, Jean-Luc Landi, Eurydice Bled, André Cazetien, Emilie Cormmarieu et Benat Laclau-Lacrouts. © ascencion torrent 
Les écologistes et les Verts, désormais rassemblés, n'ont jamais présenté autant de candidats en Béarn. Ils seront au moins douze pour les élections cantonales.
C'est l'abondance. Le mouvement Europe Ecologie - Les Verts présentera, à minima, 12 candidats sur les cantons renouvelables lors de la prochaine consultation des 20 et 27 mars.

Avant le Pays basque, lundi, une première liste a été dévoilée hier soir à Pau. Elle compte un tiers de femmes, dont trois conseillères municipales paloises. Par ailleurs, cinq de ces candidats (Bled, Juyoux, Reinberger, Landi, ainsi que Mauhourat mais sur une liste indépendante) ont déjà brigué les suffrages lors des dernières élections régionales.

« Un scrutin particulier»

On notera aussi que Europe Ecologie - Les Verts présente plusieurs opposants déclarés sur le dossier de l'axe Pau-Oloron. « Voilà qui devrait rendre cette élection très intéressante sur certains cantons tels que Lescar et Lasseube », en déduit David Grosclaude. L'ancienne tête de liste départementale pour les régionales refuse en revanche d'annoncer le moindre objectif chiffré. « On a affaire là à un scrutin très particulier », estime-t-il prudemment.

Aux côtés de l'inoxydable André Cazetien (86 ans), les candidats d'Europe Ecologie - Les Verts, également rejoints par des membres du Parti occitan ou du M.E.I., rappelleront durant la campagne qui s'amorce que « le Béarn ne peut pas échapper aux problèmes touchant la planète ».

« Tirant le bénéfice de notre diversité », ils s'appliqueront aussi à dire combien « la crise oblige à faire preuve d'imagination », persuadés « du rôle éminent qu'ont à jouer les collectivités territoriales dans le domaine de la conversion écologique de l'économie ». Cinq thématiques seront développées ces prochaines semaines, l'ambition affichée étant « de faire du territoire un exemple dans le domaine du développement dit durable et écologiquement responsable ».

Elles toucheront pour l'essentiel aux domaines de l'emploi, bien sûr, de l'agriculture, de la politique linguistique, de la diversité biologique et des transports. Sur ce dernier point, « la mise en place d'une concertation pour un plan global et départemental » est vivement souhaitée.

«
Le Béarn ne peut pas échapper aux problèmes qui touchent la planète. »

Les candidats
Lasseube : Jacques Mauhourat (infirmier) ; Pau-centre : Danièle Iriart (élue) ; Pau-ouest : Eurydice Bled (étudiante) ; Lescar : Benat Laclau-Lacrouts (architecte) ; Pau-nord : Nicole Juyoux (retraitée) ; Nay-est : Eugène Reinberger (cadre) ; Lagor : Jean-François Baby (artiste) ; Lembeye : Jean-Luc Landi (enseignant) ; Arthez : Yves Freyssinnier (technicien) ; Monein : André Cazetien (retraité) ; Jurançon : Dominique Mialocq (retraité) ; Arzacq : Emilie Cormmarieu (ingénieur).

Source: http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/01/15/europe-ecologie-les-verts-ambitieux-pour-le-bearn,175433.php